Zabou the terrible

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot-clé - La Sorbonne c est plus fort que toi

Fil des billets - Fil des commentaires

jeudi, avril 9 2009

A la une !

 
Isabelle (pas moi hein ! Ma commentatrice !) m'a fait un superbe cadeau en continuant dans les commentaires du précédent billet mon pastiche tutoral (ça se dit ?) et magistral (parce que je suis en master 1, "ex-maîtrise" bien sûr !) du poète "L'Albatros" de Baudelaire. Vous n'aviez pas reconnu ? Bande de quatorze fois exécrables (c'est pas moi qui le dit, c'est Rimbaud !) que j'aime bien quand même (là, c'est moi qui parle). Pour la peine, vous relirez Les Fleurs du Mal, à l'endroit, et à l'envers, non mais ! Bref, du coup, je mets ce pastiche à la une ! Je ne pense pas qu'il soit vrai mais il est très amusant ! Merci !
 
Volatile non identifié
 
Souvent, pour s'amuser la tutrice de l'équipage
Concocte des exercices, vastes rigolades des mers
Que suivent, indolents compagnons de voyage,
Les tutorés glissant sur les gouffres amers.
 
A peine l'aura-t-elle rédigé, page blanche,
Que ce pauvre exercice, plein de trous et anxieux,
Espère farouchement que pendant qu'ils planchent,
Ils ne le froisseront, les tutorés hargneux...

Plein de subtilités, il est passif et veule,
Lui naguère si blanc, est raturé et laid,
L'un use de son stylo comme il ferait d'un(e) meule,
L'autre plie le papier pour qu'il puisse voler...

La tutrice est semblable au prince du français
Qui hante la grammaire, rit des difficultés,
Envoyée aux plus jeunes afin de les guider,
Son sens de l'humour leur fait tout apprécier !
 

lundi, mars 23 2009

J'ai une question

 
J'ai une question
 
Quand les crochets sont-ils devenus plus sexys que les parenthèses ?
 

jeudi, mars 19 2009

Parce que

 
"Nul besoin d'être aveugle, en effet, pour subir le supplice de Tantale : face à l'immensité du savoir qui s'offre à lui, l'étudiant fait la dure expérience de son incapacité physique à tout embrasser. Le corps se refuse à veiller, les yeux se ferment, l'esprit se brouille, l'estomac se serre, les membres s'ankylosent : "Ce n'est pas aujourd'hui que tu finiras cette page", lui crie tout son être. Il la finira, pourtant, et en finira d'autres, jusqu'au plus profond de la nuit : sacrifier le corps restreint au bénéfice du corps étendu, c'est le courage du lettré."
 
William Marx, Vie du Lettré, éd. de Minuit, 2009, p. 26
 
 

lundi, mars 16 2009

Pensée du jour

 
Je ne sais rien.
 
Pfiou, ça fait du bien de le dire !
(Comment ça, j'ai le cerveau explosé ? Sarcastique)

jeudi, mars 12 2009

Carte postale d'AG

 
 

Chère maman, cher papa,

Je vais bien et il fait même à peu près beau.

 

Aujourd’hui, je suis partie en excursion dans ce qu’on appelle une âgée.  Je sais pas pourquoi on appelle ça une âgée, il y a plein de jeunes comme moi ! Ils étaient même sans adultes pour les encadrer, vous vous rendez compte ? C’est pas bien, je suis sûre que vous les auriez grondés.

Mais en fait, c’était rigolo, parce qu’ils m’appelaient tous « camarade » : j’ai eu l’impression de me faire plein de nouveaux copains ! « Camarade Zabou », ça sonne bien, non ?

 

Parfois, je comprenais pas tout ce qu’ils racontaient : ils parlaient fort dans le micro, ils gesticulaient là, devant, sur la scène et les autres râlaient. Ils utilisaient plein de mots difficiles. Je crois qu’il y avait quelques gros mots… Désolée, ne grondez pas les maîtres, ils n’y sont pour rien. Il y en a un qui a dit que le gouvernement nous, attendez voir, je sais plus trop, an culhey je crois. Je ne sais pas ce que ça veut dire, c’est peut-être le nom d’un ministre, mais j’ai trouvé le mot rigolo. J’espère que vous m’expliquerez !

 

Et puis, sur les murs du théâtre tout rond, y avait des drôles d’inscription dans des langues qui ressemblaient à Harry Potter. Je crois que celle-ci y figure d’ailleurs : « Pacem summa tenent ».

 

Après on a été raccompagné par de gentils messieurs en armure. Ils étaient grands ! Et forts ! (maman, y en a même un qui m’a fait un sourire de prince charmant !) Mais tous tout en bleu : ils étaient malades ?

 

Voilà, c’était une excursion bien amusante, je vous remercie de me laisser aller au « Sorbonnard luna park » avec mes copains, on s’éclate comme des fous !

Gros bisous du front,

Camarade Zabou

 

vendredi, mars 6 2009

Photos du jour

 
 
 
Sorbonne bloquée.  
 

jeudi, mars 5 2009

De l'art problématique

  

Voilà.

 

Un jour, j’ai pris un texte que j’aimais, sans problème.

 

Et l’on m’a dit –alors je me suis dit- qu’il fallait que je lui pose et que je me pose un problème. Ca m’a posé de sacrés problèmes pour le trouver ce problème, et pire pour l’expliquer ! Non pour le guérir en l’explicitant mais pour expliquer pourquoi je trouvais que c’était un problème. Après, il ne restait plus qu’à résoudre ce problème, ce qui va encore me poser plein de problèmes.

 

Je crois que je suis folle, à moins que je ne sois déjà à rebours du sens. Ca vous pose un problème ?

 

samedi, février 21 2009

Plans sur la comète

 
Et chercher dans le Ciel le Chemin de son étoile
 

Que ce soit ici ou ailleurs, ces derniers temps ont révélé en creux la sourde faiblesse du masterant : ses problèmes, son goût du travail, ses aridités… Bref, sa passion. Ici ou ailleurs, on a vu des nuits noires devenir blanches pour de sombres histoires de plan qui visent pourtant à éclaircir un problème : des prises de tête que l’on ne peut comprendre si l’on ne saisit pas tout ce que l’on met de soi dans un travail de ce genre.

 

Faire un plan, ce n’est pas s’asseoir à son bureau et commencer à écrire. Ce n’est pas non plus simplement savoir compter jusqu’à 3 en chiffres arabes et romains ou réciter son alphabet jusqu’à la lettre c. D’ailleurs, ce n’est pas simplement non plus le temps passé à son bureau ou en bibliothèque à lire, à annoter… Qui compte cela ?

 

Ce travail qui se forge, jour après jour, par le biais de nos esprits, de nos mots, de nos mains.

 

Passer une étape, dans la lutte permanente, aussi bien dans le « ça va pas » que dans le « je suis enthousiaste », avec autant d’ardeur et de conviction.

 

Puis la joie de regarder toutes ces pages : c’est moi ?

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela.

Ou si, peut-être pour une simple et bête raison : parce que j’aime ça.

 

jeudi, février 19 2009

Un vent de fronde...

 

« Un vent de fronde

S’est levé ce matin

Je crois qu’il gronde

Contre le… » Note

Ah vous êtes là ? Hum, pardon, je me prenais à chantonner une vieille histoire. D’ailleurs, c’est pas mal une vieille histoire, vous savez, La Princesse de Clèves, quand on la lit, c’est toujours un peu la même chose et jamais pareil, sauf qu’en public c’est plus visible.  

 
Faites l'amour pas la guerre... euh, lisez La Princesse !
 

Y en a des qui bullent (on ne donnera pas de nom) :

 
 

Y en a des qui lisent (Y a même des stars qui lisent, ça arrive, aussi, eh oui !) :  

 

Y en a des qui font de la musique ensuite pour égayer la place de la Sorbonne et tenter de dérider ce vieil Auguste qui ne décrocha pas même l’ombre d’un sourire, malgré son prénom clownesque : pff ! Quel triste sire celui-là !  

 
        
 

Plus sérieusement, pourquoi ces lectures publiques un peu partout en France ? C’est cela les nouvelles du front princess-palement, je vous donne donc copie du document écrit par des professeurs de Paris III à ce sujet :

"L'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La Princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle !"

                      Nicolas Sarkozy, 23 février 2007, Lyon

"Il est toutefois significatif et triste de voir un président considérer un monde où l'on demanderait à la guichetière ce qu'elle pense de La Princesse de Clèves come un repoussoir absurde et kafkaïen - alors que cela pourrat au contraire constituer la visée inspiratrice d'un monde possible éminemment désirable."

                       Yves Citton, Lire, Interpréter, Actualiser. Pourquoi les études littéraires ?, Paris, Ed. Amsterdam, 2007, p. 223

- Parce que nous désirons un monde possible où nous pourrions, aussi, parler de La Princesse de Clèves, de quelques autres textes, et pourquoi pas d'art et de cinéma avec nos concitoyens quelle que soit la fonction qu'ils exercent.

- Parce que nous sommes persuadés que la lecture d'un texte littéraire prépare à affronter le monde, professionnel ou personnel.

- Parce que nous croyons que sans la complexité,la réflexion et la culture la démocratie est morte.

- Parce que nous croyons que l'Université est et doit être le lieu de la beauté et non de la performance, de la pensée et non de la rentabilité, de la rencontre avec la différence - culturelle ou historique, et non de la répétition du même,

- Parce que nous voulons témoigner de ce que notre métier d'étudiants et d'enseignants n'est pas seulement de professionnaliser et d'être professionnalisés mais aussi de lire et de donner à lire,

- Parce que nous sommes en grève pour en témoigner.

Rejoignez le clan des lecteurs un peu partout en France !

 

mardi, février 17 2009

Juste un détail

 
     Le verdict du séminaire de vendredi était clair : démarche valable mais III (Grand Trois pour les non-initiés) à développer. Aujourd'hui, je m'y suis mise et ai annoté la chose. En rentrant et en me relisant ce soir, j'ai de suite trouvé ça plus clair.
 
Mémoire yourself
 
Pas vous ?
 

jeudi, février 12 2009

Clèves for rêveurs

 

                Maggy en a déjà parlé sur son blog mais le mouvement prend de l’ampleur : pourquoi ne participeriez-vous pas à une lecture près de chez vous ? Demandez-le programme !

Lu sur Fabula :

Des enseignants-chercheurs, personnels biatoss et étudiants de Paris3 et d'ailleurs, mobilisés et en grève proposent le lundi 16 février à partir de 15h une lecture marathon de La Princesse de Clèves, devant le Panthéon, place du Panthéon, Paris. Nous nous relaierons et inviterons le public à nous relayer pour lire à haute voix le roman de Madame La Fayette jusqu'à ce que mort (de la Princesse) s'en suive. Ainsi contribuerons-nous, après d'autres, à la divulgation d'un texte dont la subtilité a récemment souffert de discours moins subtils et témoignerons-nous d'une des réalités de notre métier d'universitaire : prendre le temps de lire et de donner à lire. Tout lecteur volontaire est évidemment bienvenu.D'autres lectures publiques du roman vont avoir lieu en France : une  lecture marathon est organisée par le Comité Lafayette du pays d'Aix, tandis qu'à Grenoble, jeudi 12 février, aura lieu une lecture commentaire du roman à l'Université Stendhal. Les amours de la Princesse et du Prince de Nemours seront-ils bientôt lues sur toutes les places de France et d'Europe ? N'hésitez pas à signaler vos initiatives locales à Fabula.

                Si vous êtes parisien, vous avez également pu participer à une représentation exceptionnelle de Cyrano de Bergerac :

MERCREDI 11 février Université Paris 12. Sur le parvis, 15 heures, en cas de beau temps, répétition publique d'une scène de la nouvelle pièce en création Cyrano avec nous, par la troupe des Nez rouges. Venez nombreux avec votre nez. Répétez votre réplique. Invitez les visiteurs de la journée « portes grandes ouvertes » à former un jury et que la meilleure prestation reçoive un cyrano d'or ! Si le temps le permet des œuvres nouvelles du sieur Molière et de Dame la Fayette seront mises en lecture. Un concours de ballade est aussi prévu.

Cyrano avec nous!


En variant le ton, par exemple tenez :
Agressif : Moi, Madame, j'aurais fait ces décrets,
Il faudrait sur le champ que je les retirasse !
Pratique : votre réforme en loterie,
Assurément, Madame, ce n'est pas le gros lot.
Gracieux : Aimez-vous à ce point les patrons
Que maternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leur petites pattes.
Campagnard : La Hèlèru ? c'est-i donc une loi ? Que non.
Queuque méchant navet, un mauvais champignon.
Curieux : De quoi sert cette réforme amère?
D'attrape-gros-nigauds ou de cache-misère !
Chirurgien : voulez-vous un sirop ? un clystère
Pour avaler cette pilule amère?
Nenni ! une ablation et des plus vivement !
Prévoyant : les milliards aux banquiers, c'est un pocker menteur !
La seule relance qui dure sera la formation !
Humaniste : professionnaliser certes !
Pourtant civiliser n'est pas mauvais non plus !
Culturel : La princesse de Clèves n'est pas
Une danseuse, non plus qu' une hôtesse bling-bling.[…]
Anticapitaliste : l'université n'est
Pas une péhèmeu. Le savoir à la fac
Ne se débite pas comme au supermarché
Les barquettes sous vide en tête des gondoles
Nous voulons des élus et pas des pédégés,
Enseignants et chercheurs, en chefs de vente zélés
Refuseront toujours de se voir transformés. […]
Il vous plante, il nous plante, il se plante. Qu'il respecte les facs !
Prévenant : Gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en arrière sur le sol.
Simone ou Valérie, regardez le mouvement
Retrouvez la raison, quand il est encor temps,
De peur de lire bientôt les cinq lettres qui forment
Le triste mot de Sotte ou le mot de Cambronne.

                J’apprécie grandement toutes ces initiatives, qui reflètent sans doute au mieux cette bande de fainéants qui ne produisent rien (ah, ah, ah… rire jaune), intelligentes, fines et pleines d’humour.  

Mais au fait, que se passe-t-il ? Si vous n’êtes au courant de rien, regardez au moins cela pour le goût du théâtre dont chacun semble s’emplir dans nos universités actuellement !

   

 

mardi, février 10 2009

Ma foi...

 

                Avec ses terres brûlées au vent, ses landes de pierre, ses vastes étendues, ses lacs, lochs et ses mers, on pouvait bien se douter que l’Ecosse, loin d’ouvrir seulement à un quelconque "imaginaire celtique" ou encore à un bête tilleul menthe, ouvrait aux sens la possibilité d’un accès à l’esprit. Voilà donc ce que je me propose de vous faire découvrir ici dans un rapide exposé : l’Ecosse spirituelle. En trois parties, cela va de soi, et en images.  

I Découverte de l’altérité : accueil ou peur ?  

La première étape de tout voyage est la découverte (ah, je note ce topos, ça servira pour mon futur tutorat de "littérature des voyages". Ou peut-être tout ce billet, histoire de regarder leur tête). Encore plus que chez nous, nous voilà confrontés à l'altérité, passionnante et délicate à la fois (pensez donc ! Ces gens-là parlent anglais !).

Cette découverte, il convient de la faire, nez au vent, au gré des rues...

 

Super !

Babel ou vraie Pentecôte ? Il y a plein de langues différentes sur la vitrine !

On dirait qu'il y a même une affiche en français ! Ils ont des méthodes d'Evangélisation de oufs ces Ecossais. Je m'approche.

Hum, en réalité, toutes les affiches font peur et donnent envie de prendre ses jambes à son cou. Si cette dernière est encore assez douce, les autres nous représentent un Dieu père fouettard, peu compatible avec le Dieu auquel je crois, celui des chrétiens. Qui sont ces gens ?

Brr... Il fait froid d'un coup.

Et pour lutter contre le froid, il faut... manger ! (Ah, quelle superbe transition que voilà Zabou, splen-dide !)

II Les Nourritures spirituelles.

Y a-t-il besoin de commenter cette photo si parlante ? De la nourriture pour l'âme ! Dans un café !

Qui oserait encore dire qu'il manque à notre monde un supplément d'âme ?

(-Moi m'dame, moi !

-La ferme)

J'en suis restée coite.

Du coup, histoire de ne pas me laisser abattre, j'ai commandé un chocolat chaud aux chamallows.

Heureusement car je n'étais pas au bout de mes suprises, dans mes pérégrinations sur cette terre celtiquement et conceptuellement spirituelle.

III L’Ecosse, nouvel Eden.

L'Ecosse, ce n'était rien de moins que le Jardin de l'Espérance !

En route pour un nouvel Eden ?

 

vendredi, février 6 2009

Microclimat en microcosme

 
 
HOMMAGE
 
Pour le bon bol d'air offert à mon cerveau,
Pour les défis complètement farfelus toujours relevés,
Pour le beau temps (ahum),
Pour le snickers frit (beuuurk),
 
Et puis,
 
Parce que, "quand les Français parlent, c'est comme si des fleurs sortaient de leur bouche",
Parce que la littérature c'est le Bien,
Parce que c'est fou de manger mexicain à 3 Françaises, une Finlandaise et un Allemand en parlant d'Espagne et de gastronomie française,
Parce que j'adule l'accent écossais (enfin...),
Parce qu'il ne faut pas marcher-sur-la-plaque-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom,
 
Parce que "Not smoking",
Parce que la Sorbonne, c'est plus fort que toi,
Parce que le tilleul-menthe, c'est la classe,
Parce que les chamallows dans le chocolat chaud, c'est encore plus mieux,
Parce que nous sommes lamentables (???),
 
Parce que chanter le psaume 50 puis l'Internationale face à la mer, faut l'faire
Parce que Edimbourg en nocturne peut faire peur : Aaaaaaaah !
Parce que fish and chips,
Parce que tea,
Parce que tout cela est fort "VIVIFIANT",
 
... Merci Maggy !
 

dimanche, février 1 2009

Histoires de mémoire

 
HISTOIRES DE MEMOIRE
~Une production des Sorbonnards Associés~
(et de quelques autres)
 
Et comme promis !
 
 
 
 
 
 
Dans les rôles principaux sorbonnards :
Igor D.
Maggy J.
Nico P.
Zabou PdLG
 
Dans le rôle de la GP : Erika H.
Dans le rôle de miss fromage : Lisa C.
 
Dans le rôle de la camerawoman : Zabou PdLG (sauf quand c'est mal cadré, là, c'est Maggy !)
 
Dans le rôle du public compatissant : Clarusque G., M.-C. C., Fifine A.
Dans le rôle des rires pas enregistrés, notre séminariste en chef : Toninou C.
 
 Enjoy !
 

mercredi, janvier 21 2009

Histoire de mémoires - le making of

 
        A défaut de bande annonce, je vous présente ce soir un mini making of de la production festive des Sorbonnards associés (le soir du Réveillon...) annoncée il y a peu. Je ne nommerai pas l'héroïne présente sur cette vidéo, ce serait péché. N'est-ce pas Maggy ?
 
 

lundi, janvier 19 2009

Au passage...

 
Depuis la BNF, je me rends compte que celle que je croyais être une amie publie mes délires écrits pourtant dans le seul but de lui remonter le moral...
Snif, ici :
 
Signé : la mère-grand très très vieille
 
P.S. Maggy : "Il" a répondu finalement ?
 

samedi, janvier 17 2009

Bientôt sur vos écrans

 
 
Bientôt sur vos écrans :
 
une production exceptionnelle des Sorbonnards Associés lors du dernier Réveillon
avec Igor D., Maggy J.,Nico P. et Zabou PdLG dans les rôles principaux.
 
Et certains prirent peur à la lecture de ce billet...
On ne dira comprendra pas pourquoi !
 

vendredi, janvier 16 2009

Le der des der du 1er semestre de M1 ou tenter de transformer l’Essai ?

 

 Z’avez tous été adorables, alors je vous raconte mon partiel.

 

(Pff… 16h – 20h, ils ont de ces idées quand même ! Je suis sûre qu’ils ont des contrats avec les types qui gèrent les machines à café !)

 

Installation. Concentration. Distribution.

 

Merdum, deux sujets tentants, indécision. Que prendre ?

 

Entre Lubac et Yourcenar, mon cœur balance terriblement. Le célèbre théologien d’une part, la romancière de L’œuvre au noir de l’autre, qui est un sacré bouquin quand même, bien qu’il n’appartienne pas à mon top ten. Euh, bon, si je regardais les contenus, plutôt, les idées éventuelles qui me viennent au lieu de méditer rêveusement sur les auteurs des citations ? Peuh, rien pour me décider, je regarde si une pièce ne traîne pas dans le coin pour tirer ça à pile ou face et puis je me dis que j’aurais un peu l’air ridicule surtout que les autres se sont déjà mis au travail visiblement.

 

Je ne trouve décidemment pas mes petits camarades très joueurs cette année, c’est bien dommage.

 

Après ces considérations hautement philosophiques, je me dis qu’il faudrait peut-être me bouger. Allez, quel est le sujet le plus exaltant ? Le deuxième ? Allez, c’est parti pour le deux, Mânes de Marguerite (non, pas toi Maggy !), soyez avec moi !

 

Je remplis mon brouillon avec des flèches dans tous les sens et des exclamations péremptoires  pour ponctuer l’ensemble comme à mon habitude. Je lorgne vers ma voisine qui a un brouillon déjà bien organisé, ça me déprime complètement, je reprends donc mes schémas bordéliques d’idées. Par miracle, elles finissent par se ranger toutes seules comme des grandes, ah les bonnes filles.

 

Alors hop, c’est parti pour la rédaction. J’écris, je noircis des pages, des pages (oh tiens le prof vient de passer une tête par la porte pour nous dire coucou, c’est bien gentil. Vous ne voudriez pas nous apporter un p’tit café s’il vous plaît ? Non ? Bon tant pis), encore des pages et toujours des pages. C’est bien ça le problème de la littérature comparée, à mon sens, on peut tellement parler de tout qu’il est parfois difficile de s’arrêter en pleine envolée. Et puis, j’ai mal à la main à force moi, c’est pas humain de nous laisser seulement 4h pour rédiger un essai. (Oui, j’étais d’humeur revendicatrice ce jour) On a à peine le temps de rêvasser, c’est nul.

 

Ouille, plus que 8 minutes, ma conclusion n’est pas faite. Allez, vite, à l’arrache et une belle citation de Jaccottet pour finir. Hop, relecture rapide. On rend tout ça et vive les vacances l’intersemestre ! On ne râle pas : j’ai VRAIMENT des choses à y faire pour une fois.

 

Et puis, j’ai vraiment besoin de changer d’air, aussi.

 

Comment ? Ah le sujet, vous le voulez ? Bon, alors le voilà :

 
Marguerite Yourcenar, dans sa postface à Un homme obscur, formule ainsi ce qu'elle estimait être le défaut de la première version de cette longue nouvelle : "Tout cela restait gris sur gris comme l'est souvent une vie vue du dehors, jamais une vie vue du dedans". Les "Vies" romanesques vous paraissent-elles devoir leur intérêt au fait d'être "vues du dedans" ?
 

mardi, janvier 13 2009

Sorbolympique

 

                On imagine souvent les sorbonnards comme des intellos de première classe -ou qui se donnent à voir comme tels, surtout !-, avalant café sur café en discutant ferme dans leur vieille cour saint Jacques toute pourrie (cour Cujas pour les Anciens qui passeraient et ne connaîtraient pas ce nom) ou dans la belle cour d’honneur avec la chapelle hélas en restauration mais les statues si mélancoliques de Hugo et de Pasteur et la fameuse Fête du Lendit en toile de fond.

                Qu’on les pense feignasses ou sportifs de l’intellect, difficiles en tout cas de les imaginer grands athlètes, au-delà de la course pour attraper le train le matin (pensez donc, ils ont lu toute la nuit ces petits !) ou de celle, délicate, des 3 étages à la pause pour être le premier à la dive machine à café. Pourtant, ils se situent dans une glorieuse lignée, celle des nobles esprits olympiques qui, avec tant d’autres, planent dans la Sorbonne. Tout au moins, c’est ce que nous apprend une plaque sise galerie Sorbon : c’est dans notre chère université que Pierre de Coubertin annonça son projet de rénovation des Jeux Olympiques et qu’eut lieu le 1er Congrès olympique, en juin 1894, pour proclamer leur rénovation officielle. Beau, non ?

                Nous pourrions aller chercher encore plus de liens, bien qu’un peu plus lointains, à l’Institut Néo-hellénique de la Sorbonne, créé en ces lieux en 1919 comme le sait chaque étudiant perpétuant une tradition bientôt séculaire en commettant la folie d’étudier le grec moderne. En effet, il s’agit du lieu initiateur du démotique (comprendre, le grec moderne actuellement parlé en Grèce) pour le monde entier puisque l’usage de cette langue populaire était déconsidéré et posait de graves problèmes politiques en Grèce. Ainsi, les correspondances entre savants en France et savants en Grèce étaient extrêmement nombreuses et Costis Palamas, l’auteur de l’Hymne olympique en était un, lui qu’on qualifiait d’Hugo hellénique ! Voici son Hymne dans sa traduction officielle française donc, toujours joué actuellement :

Esprit antique et éternel, créateur auguste

De la beauté, de la grandeur et de la vérité

Descends ici, brille comme l’éclair,

Dans la gloire de la terre et de ton ciel

Dans la course et la lutte et le poids

Des nobles jeux éclaire l’élan,

Prépare la couronne faite de la branche immortelle,

Et donne au corps la force de l’acier et la dignité

Les campagnes, les monts, les mers brillent autour de toi,

Comme un grand temple fait de pourpre et de blancheur,

Et dans le temple ici accourent tous les peuples pour se prosterner devant toi,

Esprit antique et fidèle.

 

mardi, janvier 6 2009

Un de passé

Deux heures à plancher sur des sujets farfelus mais passionnants, tel celui de ce matin :
 
Existe-t-il selon vous une permanence du "moi" chez Ovide ?
 
Il n'y a qu'en lettres qu'on se permet cela : beauté de notre discipline où l'on cause de trucs qui nous feraient enfermer partout ailleurs. Et la satisfaction, toujours lors d'une dissert', d'avoir écrit un truc à soi en rendant la copie même si on a écrit des bêtises. Peut-être même surtout si on a écrit des bêtises mais en les justifiant. Et puis, il y avait écrit au dessus : "épreuve de master". Wouah, ça fait peur !
 
Bref, causons.
 
- Ce à quoi vous avez échappé parce que je ne suis pas tout à fait inconsciente :
Bah moi je pense pas. Parce qu'Ovide, ce p'tit coquin qui racontait de bien belles et poétiques cochonneries, il est mort en exil, eh ouais, c'est comme ça pas de bol. Alors, p'têt qu'il est ressuscité après, mais bon, ça c'est dans d'l'apocryphe p'têt et moi je maîtrise pas.
 
- Ce à quoi vous échappez parce que vous n'êtes pas mon correcteur (enfin, presque, mon plan étant caché) :
 I Ce qu'est le moi ovidien : tentative de définition.
II Métamorphose du moi dans Les Métamorphoses ?
III Les poésies d'exil ou la métamorphose finale : entre nouveauté et fidélité à une identité.
 
Le tout avec plein de latin et de grec, parce que le latin, on ne le dira jamais assez, c'est le bien.
 
 
En attendant, Hugo, lui, pendant que mon cerveau surchauffe, ben il a toujours aussi froid.
 
 
Et moi aussi.
Allez, sursum corda... Malgré tout.
 
On se réchauffera avec le double partiel de demain. Peut-être.
 

- page 3 de 7 -